lundi 28 janvier 2013

L’égalité Homme/Femme passe aussi par le congé paternité !




La discrimination envers les femmes passe nécessairement par une discrimination envers les hommes. En faisant quelques recherches sur le congé paternité, nous pouvons relever quelques chiffres qui incitent à la réflexion :

 76% des français veulent rendre le congé paternité obligatoire (le congé paternité est entré en vigueur en France en 2002 et est d’une durée de 11 jours calendaires consécutifs  à prendre dans les 4 mois suivant  la naissance ou l’adoption de l’enfant)
-  70% des français sont favorables à un allongement de sa durée
-   Chez les cadres masculins, nous remarquons une corrélation positive entre le nombre d’enfants et le degré de responsabilité
 Le taux d’activité des femmes est de 70% après le premier enfant et seulement de 30% après le troisième
En somme, malgré une demande de la part des pères, l’implication de ces derniers reste faible et contribue à renforcer le plafond de verre pour les femmes et l’escalator de verre pour les hommes. Première conclusion : il n’y a pas besoin de contraindre mais un besoin de permettre aux hommes de prendre leur congé paternité.

Favoriser la prise d’un congé de paternité à ses collaborateurs permet de déstigmatiser l’image de la "femme maternelle" et de mettre plutôt en avant l’image de parentalité qui incombe à toutes personne désirant avoir des enfants. 
Pour instaurer une telle mesure dans une entreprise, il faut intervenir sur trois axes :

-          - Culture d’entreprise managériale
-          - L’organisation et les conditions de travail
-         -  Communication et sensibilisation


Demain, l’enfant ne doit plus être considéré comme un handicap dans une entreprise. Il doit au contraire permettre de réduire les discriminations faites aux femmes dans les entreprises et d’améliorer la performance globale des entreprises.



Résumé d’une étude menée dans le cadre d’un concours organisé par Studyka sur l’égalité professionnelle à laquelle a participé Sébastien Hébert, Flora Gabrielli, Ninon Galice et Benoît Lalour.

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